N’oublions pas les micro-organismes
Le vivant microscopique reste mal connu alors qu’il représente la plus grande partie de la biodiversité, en nombre, en masse et en diversité génétique. Un enjeu beaucoup trop ignoré...
En particulier, les microorganismes constituent l’enjeu principal de la biodiversité en ville, ces territoires où se concentrent plus de 50% des populations humaines. Un enjeu sous-évalué, si ce n’est par quelques épidémiologistes qui s’intéressent aux villes tropicales et craignent la diffusion de pandémies !
Quant aux espaces verts dont on parle tant, ils relèvent d’un autre niveau de préoccupation. Essentiels à la vie citadine, ils ne sont pas une réponse à la hauteur des enjeux de préservation de la biodiversité.
« Les pires atteintes à la biodiversité, susceptibles de mettre en danger l’avenir de l’humanité
ne viendront pas de l’extinction des tigres ou des gorilles mais
de la disparition de ces multitudes de microorganismes
qui sont les partenaires silencieux de notre évolution.
Réapprenons à vivre avec les microorganismes ! » Pascal Picq
DOCUMENTS
- Les micro-algues toxiques menacent les côtes françaises
- Plancton marin : plus de la moitié des gènes découverts ont des fonctions inconnues
- Bactéries résistantes aux antibiotiques !
- Dans le buisson du vivant, tel qu'il est connu aujourd'hui, bactéries et arché-bactéries occupent très nettement la plus large place, en diversité et en masse.
- Nos amis les microorganismes, grands oubliés de la biodiversité ! Un éditorial du 22 février 2016
- Les virus, organismes simples dont l'appartenace au vivant est encore en discussion, nous sont connus essentiellement pour leurs effets pathologiques. La liste des épidémies à virus pourrait être longue ! Dernièrement, le Zika effraie les chroniques !