Homo

Pour la première fois, à la manière d’un facteur géologique, une espèce vivante transforme autant la planète, son atmosphère, son hydrosphère et ses sols. Homo sapiens provoque une sixième extinction du vivant. Il est aussi responsable d’un réchauffement et d’un dérèglement climatique !

Le fait nouveau, c’est l’expansion de l’espèce humaine dont la population, durant les deux derniers siècles, va passer de 1 à 9 milliards d’individus. Une population qui a investi et transformé quasiment tous les écosystèmes : défôresté, cultivé, surexploité, construit, aménagé, pollué…

Nous devons réagir car cette nouvelle période, l’Anthropocène, annonce des lendemains incertains.
En effet, les activités humaines portent atteinte aux équilibres écologiques.
Nous devons mieux nous organiser pour préserver une biodiversité vitale pour nous et réduire nos effets sur le climat.

Aussi courte soit-elle -parce que rapide et brutale- l’ère Anthropocène,
cette nouvelle période de la vie sur Terre, marque une rupture sans précédent.
Elle est à la fois l’âge d’or – celui des grandes découvertes,
du progrès scientifique, de la démocratie, de l’allongement de la vie -,
et l’ère de l’aveuglement : nous n’aurions rien vu venir,
nous étions et serions les plus puissants pour l’éternité.

Claude Lorius

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